Le Crowdlending / crowdfunding lending (lending = prêter)
Le Crowdfunding, depuis mai 2015, ce terme que nous utilisons tous les jours vient d’être intégré dans le dictionnaire Petit Larousse. « Financement participatif » est maintenant défini comme ceci :
« Mise en commun d’apports financiers (dons, prêts, investissements) individuels ou associatifs, dans le but de financer des projets entrepreneuriaux, culturels ou environnementaux, généralement via internet. »
Le financement participatif est né sous cette forme moderne chez les anglo-saxons. Tous les termes employés sont donc anglo-saxon. Le crowdfunding signifie littéralement le financement par la foule. C’est donc, au départ, un terme générique regroupant toutes les formes de financement par le plus grand nombre.
La différenciation entre les familles du financement participatif a eu lieu, et cela nous a donné trois grands secteurs.
Ainsi, le crowdfunding est devenu le financement participatif sous forme de don, avec ou sans contrepartie matérielle.
Si le crowdfunding est le terme le plus répandu pour désigner les nouvelles formes de financement issues de l’économie collaborative, il n’en demeure pas moins qu’il recouvre des métiers différents les uns des autres.
Parmi eux, le crowdlending connaît un essor fulgurant en France au point de représenter aujourd’hui le plus gros segment du crowdfunding.
Le crowdlending est spécifique aux prêts, notamment aux entreprises, et le crowdequity est le financement par l’investissement au capital des entreprises non cotées en bourse.
Mais quelle est exactement la différence entre le Crowdlending et Crowdfunding ?
Même s’il est en train de prendre un essor considérable en France, avec 31 millions d’euros prêtés en 2015 et quasiment autant au seul premier semestre 2016, le crowdlending reste encore une solution de financement trop peu connue des PME et du grand public et souvent confondue avec la notion de crowdfunding.
Le crowdlendingest le financement participatif par le prêt financier. Le crowdlending est l’une des méthodes de financement rassemblées sous la bannière du crowdfunding.Comme pour les autres modes de financement du crowdfunding, le processus d’investissement est rapide.
Tout comme d’autres secteurs de l’économie collaborative basée sur le crowdfunding, le prêt d’argent entre particuliers (ou lending-crowdfunding, ou crowdlending) connait un succès important depuis quelques années, notamment grâce au développement des plateformes peer-to-peer.
C’est ainsi que l’on voit fleurir des sites sur la toile des sites d’organismes de micro crédit, qui se développent notamment en France selon des modèles numériques divers. Face à la crise économique et financière, ce type d’engagement se pose comme une réelle alternative aux banques, soumises par définition à de plus lourdes contraintes prudentielles.
Le recours au financement participatif apportera de la visibilité au projet. La communication faite autour de l’entreprise sera un point important pour marketer le projet.
Vous prêtez de l’argent à des projets, et en échange, le porteur de projet vous rembourse avec ou sans intérêts, en fonction de votre offre envers ce dernier.
Il n’y a pas de dons, mais vous pouvez prêter à des emprunteurs à partir de 0% jusqu’à en général 10%.
Le particulier joue le rôle de la banque en prêtant directement aux entreprises.
La loi Française encadre cette activité en fixant des plafonds à 1000€ pour un prêt rémunéré et à 4000€ pour un prêt à taux 0%. Il se pourrait que ces plafonds soient revus à la hausse dans un futur proche.
Le crowdfunding, traduit littéralement en français « financement par la foule » ou plus généralement financement participatif, est un moyen de regrouper les fonds nécessaires à la réalisation d’un projet en faisant appel à un grand nombre de personnes.
Son principe est simple : vous donnez, sans forcément avoir une contrepartie : par exemple, vous aidez un chanteur local à sortir un album, juste parce que vous aimez sa musique. En général il vous remerciera en mettant votre nom sur sa plaquette en guise de remerciement.
Egalement, ce même artiste peut décider que si vous le financez, de vous donner ce fameux album à sa sortie.
C’est aussi simple que cela, cependant, les investisseurs n’y trouveront pas forcément leur compte du fait que ce moyen de financement n’est pas vraiment lucratif.De ce dernier a découlé l’equity : C’est le financement par actions.
Vous ne faites pas un don, mais un réel investissement en prenant des parts dans une société.
C’est la méthode de financement la moins répandue du Crowdfunding, mais elle intéresse généralement les gens à la recherche d’investissements lucratifs.
Dans ces cas-là, ces derniers sont bien souvent intéressés par l’autre volet du financement participatif : Le Crowdlending.
Du point de vue de l’investisseur, l’intérêt du crowdlending est de pouvoir placer son épargne selon ses propres critères : montant, durée, rendement.
Ainsi, un investisseur prêt à prendre beaucoup de risques pourra parfois trouver des rendements supérieurs à 10% sur certaines plateformes. Il pourra également choisir d’allouer seulement 100 euros sur ce prêt risqué et en placer 500 sur un prêt à un rendement de 4,5% beaucoup moins risqué.
L’autre avantage indéniable du crowdlending est le fait d’investir dans l’économie réelle, pour des projets qui vous intéressent et participer au financement de l’économie française.
Cependant, ces avantages présentent également des limites, tels que le risque d’insolvabilité qui reste très présent.
Malgré les critères de sélection des projets et les mesures prises par les différentes plateformes pour éviter cette situation, le risque est bien réel. Il convient alors de bien étudier les projets auxquels vous souhaitez apporter votre contribution ainsi que de multiplier vos prêts afin de diluer les risques.
Le crowdfunding est une aide non négligeable à la vie, voire à la survie des associations et des artistes, même si d’autres structures peuvent également se présenter sur ces plateformes. N’oublions pas que les dotations de l’état aux collectivités ont considérablement baissé. Nombre d’associations ont dû se séparer d’une partie de leur personnel (on pense aux éducateurs, sportifs ou autres), et peinent à renouveler leurs matériels en raison de la baisse des subventions.
Le crowdfunding peut se révéler être le vecteur d’une nouvelle solidarité de ce point de vue.
En ce qui concerne le crowdlendingl’approche est différente, car le prêteur (épargnant) n’est pas un donateur.
Il s’agit bien de la possibilité pour les entreprises, TPE ou PME, d’emprunter auprès de particuliers et d’institutions sans passer par les banques, simplement et en toute transparence. C’est la possibilité de faire travailler votre épargne en choisissant vous-même les projets que vous souhaitez soutenir en ciblant le rendement qui vous convient, en toute liberté.
Il vient se substituer aux banques pour financer le projet d’une entreprise.
Il s’agit donc d’un placement, rentable dans le cas d’un prêt rémunéré.
La démarche est donc différente. Malgré tout, elle conserve quelques points communs avec le crowdfunding.
Le financement se fait directement, sans intermédiaire, et par des particuliers.
Il est également possible de lier projet d’entreprise et communication sur l’image de marque. Et le système laisse une grande place à la créativité et à l’émulation.
Pour l’instant, si presque 60% des Français voyaient en 2014 le crowfunding comme une façon pérenne et durable de financer l’économie, seuls 7% disaient l’avoir déjà utilisé. Les plateformes de crowdlending connaissent pourtant un véritable boom puisqu’elles ont investi 37,4 millions d’euros en 2014, soit quasiment le double par rapport à 2013.
Le crowdlending commence donc à s’imposer comme une tendance de fonds du financement participatif et séduit de plus en plus en France en tant que canal alternatif de prêt et d’investissement.
Les plateformes fixent elles-mêmes la fourchette de montant de prêt, qui va de quelques dizaines de milliers d’euros à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Les taux d’emprunts sont généralement plus élevés que ceux d’une banque classique, pour une période d’une à plusieurs années, mais l’avantage des plateformes de crowdlending est qu’elles permettent aux entreprises de recevoir des fonds dans un délai de quelques semaines, contre plusieurs mois avec une banque traditionnelle.
Comme dans le secteur bancaire traditionnel, il existe des conditions pour pouvoir emprunter : être majeur, être résident fiscal français et présenter des garanties qui peuvent varier selon les plateformes.
Quelles différences entre Crowdlending P2P & P2B ?
Le P2P Lending désigne un prêt accordé à un particulier par d’autres particuliers. P2P signifie en effet « peer to peer » ou « de particulier à particulier ».
Ce type de prêts représentait un peu plus de 35% des projets de crowdlending au premier semestre 2015, toutes plateformes confondues. Le P2P Lending s’adresse à des particuliers qui n’arrivent pas à obtenir un prêt à la consommation de la part d’une banque ou qui sont à la recherche de taux d’intérêts plus bas.
L’emprunteur passe par une plateforme de mise en relation et dépose sa demande de prêt. Les contributeurs vont alors pouvoir lui prêter de l’argent.
Le P2B Lending désigne un prêt accordé à une entreprise par des particuliers. P2B signifie « peer-to-business » ou « de particulier à entreprise ». Ce type de prêt représentait presque 65% des projets de crowdlending en 2015, toutes plateformes confondues.
Le P2B Lending s’adresse aux entreprises qui ne parviennent pas à obtenir un prêt classique auprès d’une banque, parce que les PME qui demandent des prêts n’entrent pas forcément dans les critères de sélection des banques ou n’offrent pas les garanties nécessaires.
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